Ernest et Célestine, notre coup de coeur

On aime déjà très fort les jeux de coopération mais alors celui-ci rafle toutes les étoiles et sera en bonne place lors de notre journée jeux du 3 janvier (pendant que vous faites les soldes et que vous nous laissez vos enfants, vous vous souvenez?)

Un superbe plateau représente les maisons d’Ernest et de Célestine ainsi qu’un parcours qui les sépare. Des tuiles représentant des petits dessins schématisés sont posées faces cachées sur le plateau. A son tour, le joueur pioche une tuile, la regarde en secret et tente de faire deviner le dessin à un autre joueur en le dessinant dans son dos. S’il a bien deviné, Ernest ou Célestine avance d’un pas sur le parcours. S’il n’a pas deviné, un combi de police s’installe au milieu de parcours. Lorsque 5 combis de police sont installés, le passage est bloqué et la partie est perdue.

Le but du jeu est qu’un pas après l’autre, les deux personnages se retrouvent au milieu du plateau.

Facile à expliquer, facile à intégrer, des enfants autonomes qui n’ont pas besoin que les parents installent pour eux le plateau et les cartes, what else?

Plein de choses!

Sur le plan de la motricité fine, la coopération permettra aux joueurs de se rendre compte de l’importance de certaines caractéristiques du geste graphique, dans le but de se faire comprendre.

Les enfants vont donc prendre conscience de la forme (des dessins, et indirectement des lettres), pour faire deviner le dessin en étant organisés, en évitant de repasser plusieurs fois au même endroit, ainsi que de la pression, car s’ils n’appuie pas assez fort, l’autre joueur ne comprendra pas, et s’il appuie trop fort, cela sera inconfortable.

Le parallélisme avec l’écriture est bien là : jongler avec différents savoir-faire graphiques dans le but de se faire comprendre. Bim, magie (ou presque)

Le fait de ne pas passer par un outil scripteur libère l’enfant des contraintes liées à la préhension et à la précision d’un trait plus fin que le bout du doigt. De son côté, le joueur qui reçoit le dessin dans le dos entraîne sa perception des sensations tactiles et sa représentation mentale.

Petit bonus intéressant sur le plan de la gestion mentale, les joueurs peuvent regarder la tuile à faire découvrir le temps de la mettre en mémoire, puis seulement la dessiner en tenant compte de ce dont il se souviennent. C’est un super bon exercice pour tout ce qui demande de la mémoire de travail (retenir pour faire), c’est à dire notamment à peu près tout ce qu’il se passe en classe (retenir une consigne, retenir des détails orthographiques, retenir des informations pendant un problème, etc.)

En plus de tout cela, on retrouve de la coopération dont les bénéfices ne sont plus à démontrer et l’univers poétique d’Ernest et Célestine.

Venez jouer! C’est pendant le congé, le 3 janvier, c’est à Ath, c’est pour les 5-8 ans, c’est de 9 à 15h30, et ce sera chouette!

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